Si vous avez la chance de vivre dans ou à proximité d’une grande ville, vous êtes sans doute déjà passé à côté d’un artiste de rue entrain de réaliser un trompe-l’œil à la craie. Et vous avez forcément été ébahi par sa maîtrise des proportions qui permet, sous un certain angle, de créer un effet de profondeur saisissant. En version « geek », les trompe-l’œil donnent carrément le vertige !
Quand la fiction s’invite dans le réel
On a beau savoir que les trompe-l’œil ne sont rien d’autres que des surfaces planes peintes, l’illusion est parfaite et notre cerveau a un peu de mal à faire la distinction entre l’asphalte et le dessin. Bien sûr quand il s’agit de Spiderman, Harry Potter ou Les Tortues Ninja, on peut rapidement distinguer le réel de la fiction. Encore que…
Un genre pictural qui date de l’Antiquité
Et oui, ce sont bien les Romains les premiers à avoir utilisé les trompe-l’œil pour décorer l’intérieur de leurs immenses palais.
A l’époque Lego Batman et Pacman n’étaient bien sûr pas de la partie et c’est peut-être d’ailleurs ce qui explique la chute de l’Empire Romain. Le plus beau dans tout ça, c’est qu’à notre époque hyper connectée où le numérique règne en maître, ce genre pictural perdure avec brio grâce notamment à des artistes comme Julian Beever, Edgar Mueller, Leon Keer, Chris Carlson ou encore Manfred Stader.
