The Beekeeper : 9 anecdotes étonnantes sur le film avec Jason Statham

Jason Statham s’est formé à l’apiculture pour le rôle

Bien que l’action soit au cœur du film, le personnage de Clay débute comme apiculteur. Pour rendre ce détail crédible, Jason Statham a réellement suivi une formation avec un apiculteur professionnel en Angleterre. Il a appris à manipuler une ruche, à reconnaître une reine et à récolter du miel, même si ces scènes sont peu nombreuses à l’écran.

Le scénario a circulé à Hollywood bien avant que Statham ne s’y intéresse

Écrit par Kurt Wimmer, le script de The Beekeeper figurait sur plusieurs listes de scénarios d’action “high concept” non produits depuis des années. Ce n’est qu’en 2021 que Statham l’a lu et a décidé de s’impliquer comme acteur principal et coproducteur, relançant ainsi le projet.

David Ayer a été choisi pour son sens du réalisme brutal

Le réalisateur de Suicide Squad et La force de l’ordre a été recruté pour sa capacité à filmer la violence sans fioritures, dans un style presque documentaire. David Ayer a voulu ancrer The Beekeeper dans une réalité contemporaine, quitte à réduire les dialogues au strict minimum pour faire place aux actions pures.

Le mot « beekeeper » cache un acronyme secret dans le film

Même si ce n’est jamais explicitement expliqué à l’écran, les fans ont remarqué que le mot “beekeeper” pourrait fonctionner comme un acronyme officieux dans l’univers du film. Certaines rumeurs suggèrent qu’un préquel ou une série dérivée pourrait un jour dévoiler son vrai sens : une organisation aux ramifications internationales.

Jeremy Irons devait jouer le rôle du politicien corrompu

Initialement, l’équipe voulait confier le rôle du politicien à Jeremy Irons. Des négociations ont eu lieu mais n’ont pas abouti. Le rôle a finalement été confié à Josh Hutcherson, qui incarne un personnage jeune et arrogant à contre-emploi de ses rôles précédents. Ce choix a surpris, mais apporté une touche inattendue.

Une scène de torture a été coupée au montage pour éviter une interdiction

Une séquence jugée trop graphique par la MPAA a été retirée au montage final. Elle montrait Clay utilisant de la fumée d’abeilles dans un interrogatoire particulièrement brutal. Cette scène existe toujours dans une version non censurée projetée à quelques festivals privés, mais n’a pas été diffusée au cinéma.

Les ruches utilisées dans le film étaient réelles

Aucun effet spécial n’a été utilisé pour les plans de ruches en gros plan. Des apiculteurs professionnels ont fourni les colonies d’abeilles et supervisé leur manipulation. Certaines scènes ont dû être tournées en silence pour ne pas affoler les insectes. Une cascadeuse aurait même été piquée à la lèvre pendant une prise.

La tagline marketing a été modifiée à la dernière minute

Le slogan original du film était « He doesn’t just protect the hive – he is the hive » (il ne protège pas la ruche – il est la ruche). Jugé trop abscons, il a été remplacé par « Expose the corruption. Extract the justice » (Exposer la corruption. Imposer la justice). Plus direct, il a mieux résonné auprès des spectateurs américains, d’après les premiers tests marketing.

Un caméo du créateur de John Wick a été coupé

Derek Kolstad, créateur de la saga John Wick, devait apparaître brièvement en client d’un stand de miel bio dans une scène humoristique. Ce clin d’œil à la filiation entre les deux univers a finalement été coupé au montage, car il brisait le ton sérieux du film. Il reste visible en bonus dans les versions numériques.

Derrière ses allures de simple film d’action, The Beekeeper cache donc une production riche en choix audacieux, en symboles discrets et en petits secrets. De quoi ravir les fans de Statham… et les amateurs d’abeilles.

The Beekeeper

• 11 janvier 2024 (1h45)
• De David Ayer
• Avec Adam Basil, Bobby Naderi, Dan Li, Emmy Raver-Lampman, Enzo Cilenti, Jason Statham, Jeremy Irons, Josh Hutcherson, Minnie Driver, Phylicia Rashād