Sean Bean est un grand acteur. Le problème avec lui, c’est que les fans s’attendent à le voir mourir au bout du compte. Bonjour le suspens ! Après 35 ans de carrière, l’acteur en a désormais conscience (il était temps) et a décidé de refuser tous les futurs rôles voués à mourir qu’on lui proposera à l’avenir. #PasleGorafi.
Sean Bean veut vivre !
Est-ce parce qu’il a atteint les 60 ans que Sean Bean ne veut entendre parler de la mort ? Ce qui est certain, c’est que l’interprète des mourants les plus cultes du petit et du grand écran souhaite donner une nouvelle direction à sa carrière.
Au micro de The Sun, M. Bean s’est exprimé sur ce changement de direction, sur son « seuil de tolérance à la violence faite sur ses personnages, et sur ses regrets :
J’ai refusé des choses. Je leur ai dit : ‘Ils savent que mon personnage va mourir parce que c’est moi qui l’incarne !’. Je devais me séparer de tout ça et commencer à survivre, sinon, tout était trop prévisible. Pour un rôle, ils m’ont dit : ‘Nous allons te tuer.’ et je leur ai répondu : ‘Oh non’ et alors ils m’ont demandé s’ils pouvaient me blesser grièvement. Ce à quoi j’ai répondu : ‘Ok, tant que je reste vivant cette fois’.
J’ai joué beaucoup de méchants. Ils étaient très bons, mais ne m’ont pas donné ce sentiment d’accomplissement – et je mourrais toujours.
Venant d’un autre acteur, ces paroles nous feraient rire. Venant de Sean Bean, on se sentirait presque soulagés.
23 lumières au bout du tunnel…
23 morts, c’est le nombre impressionnant (mais pas si étonnant) de morts jouées par Sean Bean à l’écran. Et presque chacune d’elle est devenue un meme ! Parmi les plus magistrales on se souviendra de sa chute-écrasement-explosion dans Goldeneye, de sa transformation en porc epic dans le Seigneur des Anneaux et bien sûr de sa décapitation-minute dans Game of Thrones. Pour la petite anecdote, au cours de l’interview de The Sun, Sean Bean a révélé qu’il aurait bien voulu perdurer dans la série d’HBO mais que son sort avait malheureusement été scellé par George R.R. Martin depuis bien longtemps.
On ne peut pas en vouloir à George : c’est vrai qu’il encaisse sacrément bien le bougre ! Une sorte d’expert du dernier soupir :
