Jean-Jacques Annaud

Jean-Jacques Annaud
  • Né le 01/10/1943 81 ans
  • à Juvisy-sur-Orge, Essonne, France
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  • Fiche TMDB

Jean-Jacques Annaud, né le 1er octobre 1943 à Juvisy-sur-Orge, est un réalisateur, producteur et scénariste français.

Fils d’un cheminot chef de gare et d’une mère secrétaire de direction dans l’industrie chimique, il découvre sa passion pour le cinéma dès son enfance. La projection de La Bataille du rail de René Clément en 1946 marque un tournant dans sa vie. À l’âge de onze ans, il commence à filmer ses premières images.

Après avoir obtenu un baccalauréat latin-grec, il intègre l’École Louis-Lumière où il se distingue en sortant major. Il poursuit sa formation à l’IDHEC (section réalisation), également avec les honneurs. En parallèle, il suit des cours de théâtre, de préhistoire et d’histoire médiévale à l’université Paris-Sorbonne, dont il sort diplômé.

Jean-Jacques Annaud débute sa carrière en réalisant de nombreux films publicitaires pour la télévision et le cinéma. En 1973, il remporte la Palme d’Or du Festival de Cannes des Films Publicitaires pour un spot à gros budget, Crackers Belin. Sa rencontre avec François Truffaut lui ouvre des portes, ce dernier apprécie ses mini-comédies et son sens du montage. Grâce à Truffaut, il entre en contact avec le producteur Claude Berri qui lui permet de réaliser son premier long-métrage, La Victoire en chantant (1976). Bien que le film soit un échec commercial à sa sortie, des retouches sur la bande-son lui valent l’Oscar du meilleur film étranger l’année suivante sous le titre Black and White in Color, ressorti en France comme Noirs et Blancs en couleur (1977). Il est ensuite sollicité pour réaliser Coup de tête, écrit par Francis Veber et interprété par Patrick Dewaere.

Il se lance alors dans des projets ambitieux tels que La Guerre du feu (1981) et L’Ours (1988), deux films qui lui valent le César du meilleur réalisateur. Son adaptation du roman Le Nom de la rose d’Umberto Eco en 1986 et celle de L’Amant de Marguerite Duras en 1992 témoignent de son savoir-faire technique.

Malgré une bonne presse jusqu’aux années 1990, Jean-Jacques Annaud fait face à des critiques acerbes, notamment de la part de Libération et de ses deux critiques phares, Serge Daney et Gérard Lefort. Son film Sept ans au Tibet reçoit des critiques négatives. De même, Sa Majesté Minor suscite des réactions mitigées. VSD souligne que Sa Majesté Minor et Or noir sont « deux catastrophes commerciales consécutives », le premier n’ayant rapporté qu’un million de dollars pour un coût de 26 millions.

L’éminent réalisateur Henri Verneuil défend Annaud, affirmant qu’il incarne un authentique cinéma populaire et qu’il figure parmi les rares réalisateurs français à jouir d’une notoriété internationale.

En 2005, il préside le jury du 5e Festival international du film de Marrakech.

Le 21 novembre 2007, Jean-Jacques Annaud est élu à l’Académie des beaux-arts au fauteuil de Gérard Oury. Lors de sa réception sous la Coupole le 28 mars 2012, il prononce l’éloge de son prédécesseur, introduit par son ami Roman Polanski.

En 2012, il préside le jury du 16e Festival international du film de Shanghai aux côtés de l’actrice Heather Graham.

Jean-Jacques Annaud a principalement réalisé des drames, des thrillers et des films de mystère.

Les acteurs avec lesquels il a le plus souvent travaillé sont .

  • Son meilleur film est Le nom de la rose avec la note de 3.7/5
  • Son film le moins bien noté est Notre-Dame brûle avec la note de 3.3/5
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