Vous aimez écraser les piétons, planter du nazi, démembrer des démons de l’enfer ou simplement sniper les pigeons dans vos jeux vidéo préférés ? Non seulement vous n’êtes pas seul(e) mais en plus vous êtes (probablement) normal(e). Une étude scientifique a récemment contredit une croyance populaire aussi vieille que Wolfenstein 3D en affirmant que, non, les jeux vidéo ne rendaient pas les joueurs agressifs.
Les gamers, des gens normaux
Les jeux vidéos affectent le comportement des joueurs. Les jeux vidéos sont dangereux. Les jeux vidéo sont responsables de la violence et des conflits à travers le monde… Depuis les années 80, les détracteurs des jeux vidéo enchaînent les clichés et inepties de ce genre à un rythme soutenu. Donald Trump a même récemment ajouté sa pierre à l’édifice suite à la fusillade de Parkland.
Mais voilà qu’une certaine Simone Küh, professeure en psychologie débarque avec une étude sur l’agressivité des joueurs et vient donner un coup de pied dans une fourmilière déjà bien animée.
Pour affirmer haut et fort que les jeux vidéo ne rendaient pas violent, la professeure s’est entourée d’autres psychologues et bien sûr de quelques cobayes hommes et femmes de 18 à 45 ans : 98 au total…
Team GTA VS Team Sims
Y a t-il à travers l’histoire du jeu vidéo une franchise plus violente et politiquement incorrecte que GTA ? C’est donc tout naturellement que Simone Küh chez Max-Plancks a proposé au premier groupe de test de se défouler sans retenu sur GTA 5 à raison de 30 minutes par jour pendant deux mois. Le second groupe a été un peu moins gâté, contraint de jouer à Sims 3. Quant au troisième groupe, il n’a joué à aucun jeu.
Après 52 séries de questionnaires et des évaluations comportementales sur le long terme pour un total de 208 tests, seuls trois pics d’agressivité ont été observés. Le verdict est tombé :
L’American Psychological Association a récemment résumé les précédentes découvertes sur les jeux vidéo en expliquant qu’ils étaient un risque pour autrui, notamment d’agressivité accrue et de diminution de l’empathie. Notre étude contredit clairement cette conclusion.
Donald on t’embrasse.