Trois ans et demi après une bataille acharnée d’enchères remportée par Apple Studios, F1 vient de franchir son premier virage avec panache. Porté par Brad Pitt et réalisé par Joseph Kosinski (Top Gun Maverick), ce drame sur fond de Formule 1 a démarré sur les chapeaux de roues en culminant en tête du box office mondial.
F1 remporte la première place au box office
Le film F1 a engrangé 144 millions de dollars dans le monde en quelques jours, répartis entre 55,6 millions sur le marché américain et 88,4 millions à l’international.
En France, le long métrage signe le cinquième meilleur démarrage de 2025 avec 158 653 entrées sur sa première semaine dont 63 635 en avant première.
C’est un score impressionnant pour un film de sport mécanique, un genre rarement dominant au box-office, même si l’on se souvient du succès de Le Mans 66 (224 millions en 2019).
Un pari audacieux mais payant
Avec un budget estimé entre 200 et 300 millions de dollars, F1 était un pari audacieux pour Apple, qui s’est associé à Warner Bros. pour la distribution en salles. Le résultat semble pour l’instant à la hauteur des attentes : un public conquis et des critiques globalement enthousiastes.
La présence de Brad Pitt, de retour en tête d’affiche après quelques revers (notamment Babylon et la sortie discrète de Wolfs directement en streaming), a clairement aidé à mobiliser les spectateurs, y compris un public plus âgé qui se déplace rarement en salle. Avec l’été qui s’installe, le film pourrait profiter d’une exploitation prolongée et séduire encore davantage avant son arrivée sur Apple TV+, où il devrait connaître une nouvelle vie auprès des abonnés de la plateforme.
Pour Warner Bros., l’opération est également gagnante. Le studio touche 8% des recettes du film et prouve, après l’échec de Sinners, qu’il reste capable de briller à l’international.
Du côté de Brad Pitt, F1 signe son deuxième meilleur démarrage en carrière, juste derrière World War Z et ses 66 millions de dollars au lancement en 2013.
L’acteur a d’ores et déjà enchaîné les projets : il retrouvera David Ayer pour Heart of the Beast l’an prochain chez Paramount, puis David Fincher pour The Adventures of Cliff Booth, qui entrera en tournage cet été en vue d’une sortie sur Netflix en 2026.
Le week-end prochain, tous les yeux seront rivés sur Jurassic World : Renaissance avec Scarlett Johansson et Jonathan Bailey, qui viendra agiter la fête nationale américaine dès le 3 juillet. Reste à savoir si le bolide F1 gardera la pole position ou se fera doubler par les dinosaures !