Alexandre Boyer
D’ici à 2028, nous pourrions avoir des écrans de smartphone qui se réparent tout seuls. C’en sera enfin fini des rayures sur nos écrans lorsque l’on fait tomber notre téléphone par terre.
Les écrans de téléphone « autoréparants » utilisent la nanotechnologie
Les écrans de téléphones rayés, c’est bientôt fini, selon un rapport de CCS Insight, des écrans « auto-réparateurs » pour smartphones devraient être commercialisés dans les cinq ans à venir, donc au plus tard en 2028. Ces écrans nouvelle génération pourraient bien nous faire économiser de l’argent que l’on aurait dépensé en réparation.
Ils fonctionnent grâce à un revêtement en nanotechnologie qui réagit à la moindre fissure et, au contact de l’air, créé une nouvelle couche de matière pour combler la fissure. Ce n’est pas de la magie, c’est de la science, et il ne faut pas en abuser. Cette technologie n’est pas capable de réparer des écrans totalement cassés, elle ne fonctionne que sur des petites fissures.
Les différentes technologies d’écrans réparateurs sont utilisables sur plusieurs appareils, mais vont coûter cher
Cette technologie ne s’applique pas qu’aux écrans de téléphones, elle peut très bien s’appliquer aux téléviseurs et aux moniteurs d’ordinateurs. Le problème, c’est que ces nouveaux écrans vont sûrement faire grimper le prix des smartphones au plafond. Les entreprises doivent déjà dépenser énormément pour développer cette technologie, et il faut bien amortir le coup des recherches.
Il faudrait aussi apprendre aux utilisateurs quelle est la limite des dégâts réparables, indique Ben Wood, analyste en chef de CCS Insight au micro de CNBC pour qu’ils ne se mettent pas à jeter leurs smartphones en pensant qu’il se réparera.
Je pense que le plus grand défi consiste à définir correctement les attentes.
Les entreprises de téléphonies mobiles travaillent sur des écrans réparateurs depuis des années maintenant, en 2013 LG avait sorti le G Flex, un téléphone portable dont le dos pouvait se réparer tout seul.
Motorola avait fait breveter une technologie d’écran en polymère à mémoire de forme qui se répare tout seul, cette fois-ci grâce à la chaleur et non à l’air. Apple a aussi développé sa technologie d’écrans « autoréparants » pour des téléphones pliables qui fonctionnent également grâce à la chaleur. Il faudra attendre 2028 au plus tard pour ces écrans en soient commercialisés si l’on en croit le rapport du CCS Insight, mais cela veut aussi dire qu’ils pourraient bien arriver l’année prochaine (on croise les doigts).
