Un court métrage d’animation magnifique autour du mythe du Chiffre de Beale

  • Par La Rédac
  • Publié le 31 janvier 2011 à 01:53, modifié le 23 octobre 2018 à 19:33

Un court métrage d’animation magnifique autour du mythe du Chiffre de Beale

Je suppose que tout comme moi le mythe du Chiffre de Beale (Beale Ciphers en anglais) ne vous dit rien.
Au XIXème siècle aux États Unis, Thomas J. Beale aurait caché un trésor d’une valeur de plusieurs millions de dollars, mais les indications cryptées laissées pour le retrouver n’auraient pas encore été déchiffrées à ce jour.

Andrew S.Allen s’est inspiré de cette histoire pour réaliser la petite merveille qui suit, malheureusement 100% en anglais…

Vous pouvez évidemment l’apprécier en l’état, même si je vous invite à lire les quelques explications ci-après avant de lancer la vidéo :

Le court métrage contient 16 messages cachés :

  • 8 sont faciles à trouver
  • 6 sont faciles à décoder à l’aide de méthodes simples
  • 2 sont très difficiles à trouver
  • Et le dernièr devrait vous donner du fil à retordre !

Au premier visionnage, je n’ai vu qu’un seul des 16 messages, donc un deuxième visionnage s’impose 😉

Pour en savoir plus sur ce magnifique court métrage, vous pouvez vous rendre sur le site officiel qui lui est consacré : http://www.thomasbealecipher.com/

Le mythe du Chiffre de Beale

L’histoire du chiffre de Beale remonte à 1820 en Virginie aux États-Unis : Thomas J. Beale serait tombé au hasard d’une chasse au bison avec des camarades sur un formidable gisement d’or et d’argent.

Il aurait été chargé d’une double mission : dissimuler le butin (estimé à plus de 10 millions de Dollars américains) et s’assurer que les familles des membres de l’expédition pourraient toucher leur du.

Beale confia alors un coffre renfermant 3 textes encryptés à un aubergiste, indiquant respectivement : l’emplacement précis du trésor, le contenu détaillé du butin, et la liste des bénéficiaires.

Il était supposé transmettre par courrier les clefs de décryptage à l’aubergiste, mais celui-ci ne reçut jamais rien.
Il finit par ouvrir le coffre quelques années plus tard, et tenta en vain de décrypter les 3 lettres.

La méthode de cryptage/décryptage utilisée est simple mais redoutable (et vous rappellera surement quelque chose si vous êtes fan de Naruto ;)) : il faut associer la première lettre de chaque mot d’une texte au numéro du mot en question. C’est ce que l’on appelle plus communément un code dictionnaire.

Exemple

  • Ceci est un texte simple qui peut servir de clé d’encryptage rapide
  • 1=Ceci 2=est 3=un 4=texte 5=simple 6=qui 7=peut 8=servir 9=de 10=c11=d‘encryptage 12=rapide

Le code : 1 2 8 4 9 3 12 se décryptera ainsi : C’est dur.

Plusieurs nombres différents correspondant à la même lettre, on a un code non bijectif particulièrement difficile à décrypter sans la clef.
A titre indicatif il fallut plus de 40 ans pour décrypter l’écriture des Mayas, dans laquelle plusieurs pictogrammes différents peuvent correspondre au même phonème…

La deuxième lettre de Beale fut décodée à partir de la Déclaration d’Indépendance des États Unis, et révéla le contenu colossal du magot. Les 2 autres lettres par contre n’ont jamais été décryptées, du moins officiellement…

On ne sait pas si l’histoire du Chiffre de Beale est vraie ou s’il s’agit d’un brillant canular inspiré de la nouvelle Le Scarabée d’or d’Edgar Allan Poe.

Si vous souhaitez en savoir plus, et pourquoi pas vous lancer vous aussi dans la chasse au trésor, je vous invite à aller faire un tour sur la toile :

Bonne chance 😉

  3 commentaires