Star Trek : Sans Limites est le 13ème film de la saga Star Trek (oui quand même) et le 3ème depuis le reboot de J.J. Abrams après Star Trek et Star Trek into Darkness.
Star Trek Sans Limites est depuis déjà quelques jours dans les salles, et de retour de vacances on vous livre notre avis sur le film.
Un changement de pilotage côté réalisation
Initiée par Gene Roddenberry il y a 50 ans, puis reprise récemment par J.J. Abrams, la saga culte de Science-Fiction laisse place à un nouveau réalisateur qui n’est autre que Justin Lin, réalisateur de plusieurs volets de la saga Fast & Furious.
N’ayant jamais réalisé de film de science-fiction auparavant, il était d’autant plus attendu au tournant que les premières images du film avaient déplu aux trekkies (un peu comme pour Ghostbusters d’ailleurs).
Les raisons ? Des bande annonces qui faisaient un peu trop penser aux Gardiens de la Galaxie et qui s’éloignaient de l’univers Star Trek (souvent assez austère).
Seulement si Justin Lin est un virtuose des films d’action, il reprend aussi une saga qu’il connait, puisqu’il a déclaré à plusieurs reprises être un fan inconditionnel des films de Star Trek.
En sortant de la salle, force est de constater qu’il s’en est finalement plutôt bien tiré.
Star Trek Sans Limites : un film dans la lignée des précédents en mieux
Si on peut reprocher à un film comme Suicide Squad de nous plonger un peu trop vite dans l’action sans présenter correctement les personnages, ici c’est très différent puisqu’on est face à un 3ème volet.
On peut par ailleurs retrouver beaucoup de références aux premiers films et à toute la saga tout au long de ce nouveau volet, notamment avec deux clins d’oeil au début et à la fin que les trekkies apprécieront, et avec de multiples easter eggs qu’on vous laissera découvrir par vous même.
Lin s’est appliqué à marcher dans les pas de ses prédécesseurs tout en appliquant sa patte au film : oui il y a beaucoup d’action, mais les fans ne subissent finalement pas trop de secousses après ce changement de pilote.
Manœuvre habile et résultat convainquant, il fait même mieux que les deux derniers volets et donne un nouveau rythme beaucoup plus dynamique à ce 3ème volet.
Scénario simple mais scènes épiques et effets spéciaux grandioses
Dans ce nouvel opus, on retrouve un scénario sans grande originalité mais tout à fait fidèle à la série et aux différents longs métrages des débuts.
Star Trek : Sans Limite possède un rythme qui s’essouffle légèrement par moment mais tout en dégageant le charme de ce type de film.
L’histoire permet d’aborder de nouveaux sujets, et la concrétisation de ces découvertes sera sûrement plus poussée dans les prochains volets.
Dès les premières minutes du film on est ébloui par la qualité des effets spéciaux. Lin s’est donné les moyens techniques de nous faire vibrer à travers des scènes époustouflantes de batailles ou de paysages absolument renversants.
On ne peut qu’adhérer à l’effort technique présent dans ce film qui est largement plus poussé que J.J. Abrams et rivalise en qualité avec un Star Wars.
L’action trépidante prend place dans les meilleures conditions, et la construction même du film, alternant scènes d’action, approfondissement des personnages et changements de décor rappelle justement la construction des films de la prélogie Star Wars.
Ancien et nouvel équipage : des personnages secondaires très bien utilisés
On retrouve ici tous les personnages des opus précédents.
Si James T. Kirk (Chris Pine) domine l’écran son personnage n’évolue pas beaucoup. Toutefois ce volet laisse davantage de place à 4 autres acteurs qui bétonnent l’intrigue.
Le duo Bones/Spock fait sûrement partie de la meilleure partie du spectacle qu’offre le film. L’un est l’autre font déjà bon ménage lorsqu’ils sont seuls, mais à deux ils permettent de resserrer les liens entre les personnages et nouent les spectateurs à l’équipage en jouant la carte de la forte amitié.
Le duo Karl Urban/Zachary Quinto fonctionne parfaitement pour notre plus grand plaisir, et on est rassurés que Karl n’ait pas quitté le navire comme il avait pu l’évoquer par le passé.
Mais un autre duo inattendu prend la tête de l’affiche : il s’agit de Montgomery Scott (Simon Pegg) et de Jaylah (la française Sofia Boutella), nouveau personnage de la saga.
Le duo Montgomery Scott/Jaylah de la nouvelle génération
Si on connaissait déjà Scotty, Jaylah apporte de la fraicheur et deviendra un personnage récurrent de la série. rebondissements dans le film et s’accapare de tout charisme grâce à L’actrice franco-algérienne dégage un véritable charisme (en plus d’être une ancienne danseuse professionnelle) et c’est une des bonnes surprises du film.
Ces deux duos sont certainement l’un des points forts de ce nouvel épisode et permettent d’allié l’ancienne à la nouvelle génération.
On notera également une bonne prestation d’Idris Elba (Krall) même s’il incarne un méchant avec des motivations un peu vaseuses, et on se demande d’ailleurs quel est l’intérêt d’avoir choisi un acteur célèbre pour le faire jouer masqué du début à la fin du film.
On regrettera aussi la trop grande absence de Zoe Saldana (Uhura) qui ajoute malgré tout un charme supplémentaire à la saga.
Star Trek : Sans Limite à la hauteur de nos attentes
Entre les multiples références aux anciens opus et la volonté de renouveler la saga, Justin Lin a essayé de réconcilier les fans de la première heure avec le grand public.
Malgré un scénario qui tient la route, on peut sent que ça n’a pas été facile de satisfaire la communauté trekkie et les autres spectateurs. Heureusement on ne tombe pas dans le fan service grossier et inutile, et rien que pour ça Justin on te remercie !
Mis à part ce point, avec une bande originale soignée, une affiche absolument sublime, des effets et des images spectaculaires et un très bon casting fusionnel, Lin réussit un pari risqué de redonner une nouvelle impulsion à une saga sans la dénaturer.
On appréciera particulièrement l’hommage rendu avec élégance à Léonard Nimoy qui confirme la volonté d’ancrer le film dans la continuité de la création de Gene Roddenberry.
On regrettera aussi, même si ça n’a pas de lien direct avec le film, le peu de scènes avec le regretté Anton Yelchin dont ce sera le dernier film.
Star Trek Sans Limites : le meilleur film du reboot
Avec une touche d’humour à revendre et de multiples références, Star Trek : Sans Limites est selon nous le meilleur des 3 films du reboot.
Il permet réellement à la saga de devenir intergénérationnelle en ne gâchant ni le plaisir de l’ancienne, ni celui de la nouvelle. Comme quoi (Justin) Lin, n’empêche pas l’autre !
Et vous ? En attendant avec impatience le prochain épisode de la saga Star Trek, qu’avez-vous pensé de ce Star Trek : Sans Limites ?
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L'avis de Mr Geek
Le long métrage est bourré d'action avec des scènes épiques et des effets spéciaux grandioses, tout en développant intelligemment les personnages
Avec en prime une touche d'humour et de multiples références à la saga, Star Trek : Sans Limites est clairement le meilleur des 3 films du reboot à ce jour.