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Critique On l'appelle Jeeg Robot : un super-heros pas comme les autres

En lisant le synopsis de Jeeg Robot, je m’attendais à un film de super-héros lambda. Et puis en cherchant un peu j’ai vu qu’il avait reçu plus de 40 récompenses, dont le Prix du jury du Festival International du film fantastique de Gérardmer, ca mériterai donc un coup d’œil !

Affiche Jeeg Robot

Critique On l’appelle Jeeg Robot : un super-heros pas comme les autres

C’est donc avec un regard plutôt curieux que j’ai été voir ce film d’action italien, mais je me suis tout de même posé une question avant le début de la projection : comment rivaliser avec les Marvel et DC vus et revus chaque années ?

Avec un casting très peu connu et surtout un tout petit budget (1.7 million d’euros) comparé à ceux des géants américains, ce n’était pas gagné d’avance…

Jeeg Robot : un synopsis simple et finalement plus crédible

Enzo Ceccotti, un jeune voleur à la vie difficile et plutôt triste plonge dans les eaux du Tibre afin d’échapper à la police. Il entre alors en contact avec une substance radioactive.

Après une période de convalescence, il va peu à peu se rendre compte qu’il n’est plus le même et qu’il a acquis une force surhumaine.

Critique On l’appelle Jeeg Robot : un super-heros pas comme les autres #2

D’abord tenté de continuer sa vie de criminel de bas étage, il rencontre Alessia, une jeune fille perturbée mais attachante, persuadée qu’il est un héros de manga.
Malgré ses excentricités, il va peu à peu s’attacher à elle, car tout comme la jeune fille il n’a plus personne.

Seulement son ancienne vie va le rattraper, sous la forme de Fabio, un petit mafieux violent et colérique dont la seule fierté et d’avoir participé à une télé-réalité.

Enzo, un anti-héros qui sonne juste

Comme on pouvait s’en douter, le film de Gabriele Mainetti est très different de ceux des studios hollywoodiens, mais il n’en est que plus attachant.

Pas de costume, pas de gadget, Enzo est un personnage vraiment simple, vivant seul dans son deux pièces et mangeant des Danette vanille en regardant du porno à longueur de journée, dans son studio miteux de banlieue.

Forcément l’identification est plus facile qu’avec Tony Stark ou même Peter Parker.

Critique On l’appelle Jeeg Robot : un super-heros pas comme les autres #3

Du jour au lendemain, il obtient des pouvoirs mais ne devient pas un super-héros pour autant, ce qui rend le scénario finalement moins prévisible.

On apprend avec le personnage ce qu’est réellement un héros, une définition qui trouvera tout son sens grâce à Alessia, dont la visio naïve des choses va beaucoup l’influencer.

Jeeg Robot : un scénario simple mais efficace

J’ai regretté que Gabriele Mainetti n’ait pas travaillé davantage son scénario, j’ai même trouvé les 2 heures un peu longues par moment.

Sans doute pour des raisons de budget, la première partie du film manque un peu d’action avec une réalisation un peu fade : un relatif manque de rythme, une bande son est quasi inexistante, le spectateur habituel de film de super-héros risque d’être dérouté.
Jeeg Robot nous a en cela beaucoup fait penser à un autre film … Incassable.

Heureusement, la dernière partie rattrape le film, avec un méchant charismatique très inspiré du Joker, et c’est un sacré compliment.

Avis On l’appelle Jeeg Tobot : un film de super-héros différent

Au final devez vous aller voir Jeeg Robot ? On pense que oui : malgré des lenteurs et un manque d’action, ça reste un film à la fois dramatique et décalé bien plus réaliste que les blockbusters américains, avec un côté sale et gris qui change de ce qu’on a l’habitude de voir.
Certains diront même que l’on retrouve le coté familier d’un Kick Ass ou du comic book Spider-Man à ses débuts, ce petit quelque-chose qui nous rappelle que nous pouvons tous nous comporter en héros.

Le film sortira en France le 3 mai prochain.

Bande Annonce Jeeg Robot

Note de la rédac 4
  • L'avis de Sam Zemour

    Malgré des lenteurs et un manque d'action, On l'appelle Jeeg Robot est un film de super-héros qui vaut le détour.

    A la fois dramatique, décalé et bien plus réaliste que les blockbusters américains, le film a un côté sale et gris qui change de ce qu'on a l'habitude de voir.

    Certains diront même que l'on retrouve le coté familier d'un Kick Ass ou du comic book Spider-Man à ses débuts : ce petit quelque-chose qui nous rappelle que nous pouvons tous nous comporter en héros.

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On l'appelle Jeeg Robot

  • 03 mai 2017 (1h58)
  • Titre original Lo chiamavano Jeeg Robot
  • De Gabriele Mainetti
  • Avec Antonia Truppo, Luca Marinelli, Tamken Abdulaziz, Stefano Ambrogi, Salvatore Esposito, Roberto Libertini, Maurizio Tesei, Matteo Bianchi, Matteo Barbaliscia, Marta Pinna