5 ans après Prometheus, Ridley Scott a persisté malgré les critiques cinglantes sur le film dans sa volonté de réaliser un autre prologue à la saga.
Autant être clairs d’entrée de jeu, si Alien : Covenant évite le désastre total, le film n’est pas une réussite pour autant. Il plaira sans doutes aux fans de Prometheus, mais pour les autres c’est moins sur…
Comme vous l’avez bien compris en regardant cette vidéo teaser, l’histoire se déroule douze ans après Prometheus dans le vaisseau Covenant.
On avait quitté l’équipage en voyage vers un nouveau monde, possible berceau de l’humanité, où tout pourrait redémarrer. Bien évidemment ce ne sera pas le cas.
Alien Covenant : de bons cotés narratifs et une esthétique sublime
Au niveau de la réalisation, c’est du grand art. On s’est régalés avec des effets spéciaux grandioses, quelques scènes gores surprenantes et surtout de superbes paysages sur une planète magnifique.
On à également apprécié le rôle de Michael Fassbender, seul acteur vraiment au-dessus du lot, et dont la performance est intéressante (vous verrez de quoi on parle, on ne va pas tout vous spoiler).
Malgré tout il ne nous a fait ressentir aucune émotion, à l’image du film tout entier…
Plus du Covenant qu’Alien…
De belles images c’est bien, des personnages travaillés, une intrigue solide et du rythme c’est mieux !
Sur les quatorze astronautes présents à bord du vaisseau Covenant, seul trois d’entre eux seront vraiment développés. Ridley Scott n’a pas jugé utile de nous raconter leur histoire (on sait seulement qui sort avec qui) et le public sera plutôt marqué par leur bêtise que part le reste.
Alors que les autres membres de l’équipage serviront de festin aux xenomorphes, le film se concentrera sur David, l’androïde de Prometheus et personnage principal du film, qu’on a eu bien du mal à cerner…
Aussi bizarre que cela puisse paraître à écrire, on ne voit pas non plus à quoi servent les Aliens dans le film (un comble) à part à nous offrir de belles séquences plein d’effets spéciaux qui sentent le fan service à plein nez.
Pendant une bonne partie du film il ne se passe rien, mais contrairement au premier film Alien le spectateur ne ressent ni tension, ni oppression, juste beaucoup d’ennui…
Avis Alien Covenant : pas terrible
En résumé, Alien : Covenant ne nous a donc pas vraiment séduit. Nous n’avons pas affaire à un pur navet, mais c’est clairement une déception pour les fans comme pour les cinéphiles, et comme on s’en doutait l’oeuvre ressemble plus à un Prometheus 2 qu’un nouvel épisode d’Alien.
Le scénario très plat n’est sauvé que par la maîtrise plastique de Ridley Scott, ce qui est d’autant plus dommage que la fin du film ouvre des horizons intéressants.
On vous laissera vous faire votre propre opinion, si vous aller voir le film au cinéma à partir du 10 mai.
Bande annonce Alien Covenant
-
Alien : Covenant [DVD + Digital HD]The disk has French audio and subtitles.
-
Alien Covenant 4K UltraHD Bluray Digital HD 4K UltraHD Bluray Digital HDAlien : Covenant Blu-ray 4K Ultra HD
-
L'avis de Sam Zemour
-
L'avis de La rédaction
Dans la droite lignée de Promotheus, Alien Covenant est un nanard hilarant signé Ridley Scott.
Plus bête que Promotheus, Ridley Scott continue de massacrer l'héritage de sa saga. En reprenant le postulat du premier Alien, le cinéaste anglais déconstruit tout ce qui faisait l'essence de ce chef-d’œuvre intemporel.
Dans Alien Covenant, les humains sont des idiots, et les aliens se comportent comme des animaux de compagnie. Michael Fassbender qui campe deux androïdes, atteint des sommets de ridicules.
Au niveau de la mise en scène, Ridley Scott tombe dans les abimes de la série Z. Les scènes d'actions sont honteuses et illisibles. Incontestablement l'un des pires films de l'année 2017.
Sans etre un pur navet, Alien Covenant est une grosse déception pour les fans comme pour les cinéphiles, et comme on s'en doutait l'œuvre ressemble plus à un Prometheus 2 qu'à un nouvel épisode d'Alien.
Le scénario très plat n'est sauvé que par la maîtrise plastique de Ridley Scott, ce qui est d'autant plus dommage que la fin du film ouvre des horizons intéressants.