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A Annecy, une startup développe des taxis volants pour décongestionner les villes françaises

A Annecy, une startup du nom de SeaBubbles a transformé le célèbre lac de la ville en terrain d’essai pour ses taxis volants. Les ambitions de la firme son claires : décongestionner les villes françaises en utilisant les voies fluviales.

SeaBubbles présente son taxi volant

A Annecy, une startup développe des taxis volants pour décongestionner les villes françaises

Après 4 ans de dur labeur Alain Thébault et sa société SeaBubbles sont fiers de présenter leur prototype opérationnel de taxi volant : « le Bubble ». Ce véhicule navette peut être utilisé sur les voies fluviales de grandes villes françaises comme Paris, Lyon, Bordeaux, Toulouse etc… L’ambition de SeaBubbles est d’ailleurs d’implanter son bébé dans plus de 50 villes d’ici 5 ans. Ambitieux !

Le véhicule 100% électrique se présente comme un moyen de transport express capable de désengorger les grandes agglomérations et utilisant ses stations d’embarquement pour recharger ses batteries.

Plutôt simple dans son design, le Bubble n’est cependant pas dénué d’élégance avec sa façon de voler à quelques centimètres au-dessus de l’eau dans le plus grand des calmes. Ça ressemble à Uber mais en plus cool et surtout plus écolo :

Et même des « bateaux-bus » pour bientôt !

A Annecy, une startup développe des taxis volants pour décongestionner les villes françaises #3

L’appétit d’Alain Thébault ne s’arrête pas là car notre ambitieux entrepreneur entend bien se lancer dans les transports en commun avec « HisBus » un bateau-bus de 12 à 32 places fonctionnant sur le même principe.

Les projets de SeaBubbles peuvent sembler très audacieux mais sachez que la firme a tapé dans l’œil d’un fonds d’investissement étranger l’an dernier qui était prêt à racheter la petite société pour 65% du capital. L’accord n’a finalement pas été conclu mais cela prouve bien l’engouement généré par le projet.

La startup a déjà levé 13 millions d’euros et il y a fort à parier que d’autres grosses opérations de financement suivent dans les mois qui viennent.

Bon il y a toujours le problème des freins législatifs et des lourdeurs administratives qui limitent entre autres le véhicule à une vitesse max de 12 km/h là où il pourrait facilement fendre l’eau à 40km/h sans aucune nuisance.

SeaBubbles vise déjà Paris, Venis, Zurich et, et… Dubaï évidemment !

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Antho

Anthony est un rédacteur web passionné de cinéma et de high-tech.