Les FPS seraient dangereux pour le cerveau mais il existe une solution

  • Par Antho
  • Publié le 26 août 2017 à 12:33, modifié le 28 janvier 2021 à 20:21

Encore une énième étude prouvant le caractère néfaste des jeux vidéo sur nos petits esprits fragiles ?
Non, car l’étude québecoise en question ne se focalise pas sur tous les jeux vidéo mais uniquement sur les FPS et explique comment faire évoluer ces derniers pour au contraire stimuler le cerveau des joueurs.

Des FPS qui réduiraient la matière grise…

Les FPS seraient dangereux pour le cerveau mais il existe une solution

Récemment publiée dans le magazine Molecular Psychiatry, l’étude explique que l’abus de jeux FPS pourrait contribuer à développer des syndromes de stress post-traumatique, provoquer un état dépressif et même conduire à la schizophrénie. Autant de termes de psychologie qui font froid dans le dos…

L’explication réside au niveau du lobe temporal, dans l’hippocampe, une partie du cerveau jouant un rôle primordial dans la mémoire et la navigation spatiale. Ce dernier aurait tendance à s’atrophier (ce que révèle un comparatif par neuro-imagerie) et la matière grise à diminuer tandis que le « noyau caudé serait lui beaucoup plus sollicité.

Cette autre région du cerveau sert à enregistrer nos habitudes et nous permet de fonctionner en auto-pilote » pour exécuter certaines tâches que l’on maîtrise depuis longtemps. Exemple : faire du vélo.

De ce fait l’étude montre que les personnes souffrant de Parkinson, d’Alzheimer, de schizophrénie, de dépression ou de stress post-traumatique devraient se tenir éloignées des jeux de tirs à la première personne.

Mais à l’inverse de nombreuses études sur les jeux vidéo, cette étude-là propose une solution à l’attention des développeurs…

Supprimer les cartes et les radars !

Les FPS seraient dangereux pour le cerveau mais il existe une solution #2

Cela peut faire sourire mais c’est ce que propose l’étude pour remédier à la réduction de matière grise causée par les FPS : supprimer les aides à la localisation. Ainsi, privés de cartes et de radars, les joueurs se verraient obligés d’utiliser leur mémoire spatiale et de se repérer par leur propre moyen dans le jeu.

Plus étonnant encore, cette même étude affirme que les jeux de réalité augmentée et jeux de plateforme (des jeux liés à l’attention visuelle et à la mémoire à court terme) seraient bénéfiques aux systèmes cognitifs et permettraient eux, bien au contraire, de développer la matière grise.

Pas sûr que les studios de développement tiennent vraiment compte de ces remarques (bien qu’intéressantes) pour leurs futurs projets. Surtout quand on imagine à quoi pourrait ressembler un FPS en monde ouvert sans carte…

Le mieux c’est encore de se faire une bonne cure de rétrogaming avec un Mario ou un Sonic !