Critique Edge of Tomorrow : retour 3 semaines dans le passé

  • Par William Marignan
  • Publié le 15 juin 2014 à 14:00, modifié le 19 avril 2022 à 13:36

Ca y est c’est aujourd’hui l’avant-première de Edge of Tomorrow !
Après une courte file d’attente j’arrive devant la fameuse liste (merci à l’agence DISKO d’ailleurs) et une charmante jeune fille me demande :

– Vous etes de quel blog ?

  • PIX GEEKS
  • C’est compliqué à prononcer !
  • Elle me remet alors un sac avec T-shirt et livre, car avant d’être un film, Edge of Tomorrow est tout d’abord un livre et un manga (All You Need Is Kill)

    Critique Edge of Tomorrow : retour 3 semaines dans le passé

    On nous invite aussi à Twitter le film sur #EOTlive ce que je m’empresse de faire !

    L’ambiance est plutôt geek voir totalement même ! Les sièges sont confortables et les lunettes 3D remises a l’entrée ont l’air de lunettes de compét’

    Critique Edge of Tomorrow : retour 3 semaines dans le passé #2
    Ne me demandez surtout pas pourquoi il y a marqué Dolby sur le côté des lunettes, je n’en sais rien.
    Y-a-t’il de mini enceintes sur les côtes ? A priori non…

    Bref la musique démarre avec Britney Spears Crazy (rassurez-vous ça n’est que de la musique d’ambiance, le film n’a pas encore commencé bien qu’il soit déjà 20h13).
    A la fin de là musique c’est parti, les lumières commencent à baisser.
    A ma montre il est 20h14 (et c’est très important puisque nous allons faire quelques aller-retour dans le temps).

    113 minutes plus tard, clap de fin sur le fameux sourire de Tom Cruise.
    Ce film fait partie des films (rares) qui provoquent 2 choses en moi :

    • Une extrême satisfaction d’être là
    • Une envie de le revoir

    Historia Repetita

    Réinitialisons le temps en bon alpha que nous sommes et repassons au début du film (pour ceux qui ne savent pas ce qu’est un alpha… il faut aller voir le film :-)).
    On est donc au début du film, on le regarde, on arrive à la fin c’est très rapide puis ça devient plus lent et on repart au début…

    Une symphonie

    Il faut voir Edge of Tommorrow (Eot pour les intimes) comme une symphonie : le réalisateur et le scénariste nous font revivre la même histoire brutale, intense une bonne dizaine de fois jusqu’à ce qu’on pige le truc.

    Une fois qu’on a pigé, ils font entrer sur la scène un nouveau personnage, puis un autre, ils tissent leur toile narrative et temporelle sans qu’on ne s’ennuie jamais.
    Et quand on commence a en avoir marre tout repart a 0 et toutes les certitudes des fois précédentes s’envolent (zut alors).

    Malgré tout, on n’est jamais largués (comme dans un Inception trop compliqué) et la cohérence est là : il faut tuer l’ennemi.

    Repetita mais pas que

    L’histoire s’offre même le luxe de créer la surprise en nous offrant non pas 1 mais 2 rebondissements.

    Vous allez me dire : mais comment peut-on créer des rebondissements avec une histoire qui se répète sans cesse ?

    La réponse se trouve dans les salles obscures je ne veux pas vous spoiler tout le plaisir du film !

    Du point de vue des voyage dans le temps ? (forcément sur un blog geek)

    Les références sont là, et si la bombasse meurt avant qu’on arrête les aliens et que le héros relance une boucle temporelle, elle sera vraiment morte du coup ! Et on comprend que Cage (Tom Cruise) tienne à ce que Rita (Emily Blunt) reste en vie car elle est terriblement sexy dans ce film !

    Quand il reboote, lui se rappelle de tout mais pas les autres forcément, et au bout de 50 parties perdues avec retour à la case départ il a même envie d’abandonner à un moment…

    Critique Edge of Tomorrow : retour 3 semaines dans le passé #3

    Seule la chance lui permettra de franchir une étape, mais pour le savoir… oui je vous ai déjà fait le coup, je sais, je sais, rendez-vous dans les salles obscures.

    Mon avis au final

    Eot ressemble beaucoup à Source Code qui traite aussi d’une boucle temporelle minutée effectuée par un soldat (et c’est aussi la version action-movie d’Un Jour Sans Fin dans laquelle Bill Murray s’améliore à chaque reboot).

    Dans Source Code, l’homme croyait contrôler les voyages temporels pour changer l’avenir. Mais en faisant cela il modifiait le présent, et donc du coup c’est le source code (et donc le soldat) qui contrôlait la réalité et plus l’inverse.

    Ici il n’est point question de contrôle ou de paradoxes temporels : le soldat ne contrôle rien à part sa propre mort, et son (seul) atout est le temps, qui lui permet d’acquérir de l’expérience, de revivre les mêmes combats et de s’améliorer à chaque résurrection, jusqu’à…

    Avis de la rédaction sur Edge of Tomorrow   5 / 5