Flyboard : le créateur risque la prison et va devoir quitter la France

  • Par Antho
  • Publié le 14 mars 2017 à 13:13, modifié à 14:18

Le Flyboard, c’est cette incroyable invention qui permet à un homme de s’élever dans les airs avec une étonnante simplicité. Malheureusement l’engin étant encore en phase de développement et de test, il n’est pas homologué et son utilisation est donc illégale. Franky Zapata, l’inventeur génial de l’aéronef en question, en a fait les frais…

Flyboard : un aéronef dans le collimateur des autorités

Flyboard : le créateur risque la prison et va devoir quitter la France

Le Flyboard est une véritable machine volante qui, avec 1000 chevaux sous le capot, envoie du gaz ! Vitesse de pointe : 150 km / h ! Alors forcément quand Franky Zapata a décidé d’aller faire un tour avec au-dessus d’une ville, il s’est rapidement attiré les foudres de la gendarmerie. Les autorités ont exigé de lui qu’il arrête immédiatement son vol d’essai et lui ont simplement dit :

Vous avez conduit un aéronef non-homologué au-dessus d’une agglomération, et sans permis. Votre machine a quitté le sol de plus de huit centimètres. C’est direct la prison (si vous continuez)

Pas de licence donc pas d’autorisation de vol, c’est aussi simple que cela.

Prison et amende ou expatriation

Flyboard : le créateur risque la prison et va devoir quitter la France #2

Franky Zapata encourt une peine de plusieurs années de prison ainsi qu’une amende de quelques milliers d’euros. De quoi nuire au développement du prototype et couler la star up qui a initié le projet et emploie 17 personnes dans les Bouches-du-Rhône. Seul moyen pour échapper aux autorités : la délocalisation.

Répondre aux investisseurs et partir à contrecœur

Flyboard : le créateur risque la prison et va devoir quitter la France #3

Pour Franky Zapata et son équipe, quitter le pays ne sera pas chose aisée. Rien que pour obtenir l’autorisation et les laisser-passer il faudra compter plusieurs mois. Mais le Flyboard a attiré l’attention de 180 pays qui se disent prêt à accueillir la start up. Un choix pas si évident pour l’inventeur visiblement très attaché à son pays. Un peu dépassé, il a diffusé un appel à l’aide sur Facebook qui a déjà été partagé plus de 130000 fois

Honnêtement je suis vraiment triste, j’aime mon pays je suis Français dans mon cœur dans ma culture et dans mon âme. Mais ma passion et mon besoin de liberté l’emportent